C’est connu, la nécessaire transition écologique de nos sociétés demande notre implication individuelle et d’entreprise. Ainsi seulement, nous éviterons le pire, une 6° extinction de masse. La ruche, en symbiose avec la flore, dépend de la diversité des pollens et nectars pour la santé et la productivité optimale. La pratique généralisée de nourrir et de stimuler le développement des colonies au sucre industriel et au substitut de pollen ne peut remplacer les propriétés médicinales et les nutriments à large spectre des douzaines de plantes fréquentées par les abeilles. Les substituts de pollens, peuvent-ils féconder les fleurs? «Tous les remèdes sont dans les fleurs, toutes les fleurs, dans le miel» Les abeilles font une lacto-fermentation des pollens qui rend les acides aminés disponibles.
Nous hébergeons les abeilles et avons la responsabilité d’accomplir un échange équitable avec les ruches. C’est bénéfique pour l’abeille et l’apiculteur.
Le mode de production agricole affecte la survie des abeilles. Depuis l’expansion des nouvelles générations de pesticides, le taux de pertes de ruches s’est multiplié. Les rivières sont chargées de ces produits, reconnus neurotoxiques, perturbateurs endocriniens et cancérogènes. La culture des cannes à sucre s’inscrit au même modèle agricole qui vont jusqu’à tuer coraux et zones côtières. L’abus des travailleurs de la canne à sucre est documenté. Le transport est cause importante de pollution. Pour toutes ces raisons, nous avons expérimenté sur plus de la moitié de notre carrière apicole (43 années) de laisser miels-pollens aux colonies. Un simple suivi et protection adéquate permet les meilleurs rendements possibles au Québec. Ceci excluant le 25 kg de miels-pollens laissé aux ruches pour hiverner. Comme dans tous les secteurs de la vie, l’option écologique est viable et rentable. Allons-nous choisir la voie durable et laisser un monde abondant ? Le capitalisme peut-il développer la ressource pour d’abondants dividendes?
Yves Castera offre un cours en ligne intensif intitulé “Apiculture: Approche biologique” qui aura lieu du 20 et 27 février 2018. Le cours exposera l’approche, l’attitude et techniques précises de son apiculture biologique développée en accord avec le dynamisme de la flore du Québec. Selon l’auteur, les meilleurs rendements possibles au Québec soutiennent la démonstration que la symbiose avec la nature est une alternative (à l’exploitation) viable.
Enregistrez-vous à son cours ici.
Yves Caster, des Produits Biologiques La Fée Inc., est fier membre de Régénération Canada. Nous vous invitons à devenir membre pour discuter avec lui et d’autres acteurs du mouvement régénérateur.
